Dans cette 15ème case de mon calendrier de l’Avent 2024, j’aimerais te parler de ma difficulté à passer le balai en tant que dyspraxique.
🧹 Passer le balai, un défi de taille pour un dyspraxique
Dimanche soir, rangement de salle après 3 parties d’échecs avec notation (déjà très épuisée) on me demande de passer le le balai dans une petite salle.
Si à toi qui n’est pas dyspraxique passer le balai te paraît être un jeu d’enfant, pour moi dyspraxique et dysexécutive c’est un vrai défi.
Laisse-moi te mettre dans ma peau :
- par où dois-je commencer ?
- est-ce que je dois pousser ou tirer le balai ?
- je me crispe sur le balai (ça donne des douleurs aux poignets)
- je n’ai pas une bonne posture (mal de dos dû à la mauvaise conscience de mon corps dans l’espace)
- et quand vient le moment de faire le transfert des saletés avec la pelle et la balayette eh bien c’est la galère pour coordonner ses gestes.
Quand j’étais jeune, comme tout adolescent, ma maman me demandait de passer le balai après avoir manger le midi, tu imagines donc pour moi l’épuisement à faire cette tâche qui lui prenait beaucoup moins de temps qu’à moi.
💡L’aspirateur robot, mon ami pour la vie
L’aspirateur à main ne résoud pas le problème de l’orientation dans l’espace de la pièce, ni celui de la crispation des mains sur l’aspirateur et encore moins celui de la mauvaise posture.
La seule solution que j’ai trouvé pour être autonome, c’est d’avoir un robot qui lave et aspire à ma place. Je garde quand même un aspirateur à main au cas où et je fais toujours les poussières, mais au moins je n’ai plus à gérer cette tâche qui a un impact sur ma santé.
💡 Morale de l’histoire : c’est ok de prioriser sa santé plutôt que de vouloir à tous prix faire comme tout le monde.
👋 A demain pour une nouvelle case de mon calendrier de l’Avent 2024.