A la suite d’un planning chargé et d’une énergie qui me manquait du fait de l’enchaînement entre prestations, tourisme et problème de transport, j’ai manqué 3 cases consécutives. J’espère que vous comprendrez que la santé est prioritaire sur un calendrier de l’Avent.
Dans cette nouvelle case de mon calendrier de l’Avent 2024, je te parle de ma surcompensation lorsque je parle lors de conférences et d’interviews et de la fatigue que cela engendre.
Compenser oui, mais à quel prix.
Si tu regardes mes réseaux sociaux tu sais que mercredi 18 décembre, je suis passée sur Vivre FM (une radio) en direct.
Il y a quelques semaines, un jeune que j’ai dans mon groupe d’ado m’a dit : « Franchement tu parles bien, comme ça on ne dirait pas que tu es DYS ! » (et il n’est pas le seul à me l’avoir dit).
Il a voulu me féliciter pour cela, c’est très gentil de sa part 🤔 mais avait-il conscience de la surcompensation et de la fatigue que cela peut engendrer ?
Eh oui, c’est ce qu’on appelle dans le jargon : « le masking« , un peu comme pour l’autisme.
Quand je donne une conférence ou que je suis interviewée, je mets toute mon énergie dans la compréhension orale (dysphasie réceptive), dans la formation des phrases (dysphasie expressive) mais aussi dans l’articulation (dyspraxie).
💡Le théâtre, le meilleur exercice pour s’améliorer
En ce moment, avec la promotion de mon livre, je fais de plus en plus d’interviews vidéo, podcast, radio… Je fais également des conférences.
Ce qui m’a permis de compenser ces difficultés c’est le théâtre et les séances d’orthophonie et de phoniatrie.
J’aimerais rappeler que malgré toute cette compensation, nous sommes plus fatigable et le fait de connaître les questions à l’avance peut nous aider à préparer nos phrases à l’avance. Et surtout, se reposer après la présentation avant de repartir.
💡 Morale de l’histoire : compenser c’est bien, mais c’est ok de prendre une pause après l’intervention pour se ressourcer.
👋 A demain pour une nouvelle de mon calendrier de l’Avent.